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Bienal de Lyon

1 enero, 2015

bienal Lyon_xtrartComisario Ralph Rugoff

EVENTO: Bienal de Arte Contemporáneo
TEMA: Modern
CURADOR: Ralph Rugoff
EQUIPO: Thierry Raspail Director Artisitco

 

Thierry Raspail, Directeur artistique de la Biennale de Lyon ouvre une nouvelle trilogie 2015-2019. Autour du mot moderne .

Presque une histoire
Après avoir assuré le co-commissariat des trois premières Biennales de 1991/95, je propose depuis, aux commissaires que j’invite, de réfléchir à un mot qui synthétise pour moi l’actualité artistique du moment. Ce mot vaut pour trois éditions et compose la trame d’une trilogie d’une durée de six ans. Par
conséquent, c’est un long moment que l’on parcourt… c’est déjà presque une histoire…

Moderne
Pour 2015 et jusqu’en 2019, j’ai choisi de cheminer avec « moderne », substantif et qualificatif. Moderne n’est pas modernisme et n’est pas non plus modernité, mais il (ou elle) peut les contenir, les happer ou les exprimer. Et nous savons parfaitement et ce depuis longtemps, depuis Rimbaud au moins, qu’ « il faut être absolument moderne ».

Aujourd’hui, tout est désormais moderne : le néo-modernisme qui sévit dans les arts visuels comme le vintage qui charme le design ou encore le « re-enactment » qui fait de l’histoire un subjectif présent. On a écrit l’anthropologie des Modernes au pluriel (Bruno Latour), dès lors il nous reste le singulier.
Y a-t-il une singularité du moderne ? Quel est son « mode d’existence » quand il s’agit d’art ?

Le pré, le post, l’hyper, l’alter, l’anti sont indéfectiblement modernes aujourd’hui. Pourtant, le moderne au temps des avant-gardes distinguait « le domaine d’élection » de l’artiste, des terrains vagues qui l’entouraient. Depuis, le moderne tardif – avec le postmoderne – a découvert le flux, l’hybride, le bricolage en même temps que les cultures subalternes, le vernaculaire, et l’Autre. Le moderne a tenté vainement de se « défaire » de l’occidentalocentrisme qui pourtant l’a créé, tandis que l’Afrique, la Chine, l’Inde, pour faire vite, l’acceptaient et l’élargissaient… Et voici que pointe maintenant un folkmoderne, un transmoderne…

Puisque l’interconnectivité a supprimé « la discordance des temps » chère à l’historiographie classique, il n’y a désormais plus qu’une époque, moderne, qui règne à l’échelle de la planète. Nous essaierons d’en clarifier les diffractions, d’en mesurer l’impédance, d’en voir les failles et les dos d’âne.

Biennale 2015
J’ai confié le premier tome de cette trilogie moderne à Ralph Rugoff, commissaire de l’édition 2015. Il est inutile de préciser qu’il ne sera pas question de définir le (ou la) moderne, mais d’en rapporter l’expérience inédite dont les artistes créent l’histoire.
Thierry Raspail, artistic director of the Biennale de Lyon, kicks off a new trilogy from 2015-2019. Around the word modern.
Almost a history
Since co-curating the first three Biennales from 1991-1995, I have invited each guest curator to reflect on a word which, to my mind, sums up what is happening in art today. This word spans three editions, and provides the framework for a trilogy covering six years. The journey therefore covers quite a time – indeed, it is almost a history in itself…

Modern
For 2015, and until 2019, I have chosen to explore MODERN, both a substantive and a qualifier. Modern is not modernism, nor is it modernity; but it can contain them, grab them, express them. What’s more, we know perfectly well, and have done for a long time – at least since Rimbaud – that “one must be absolutely modern”.
Today, everything is modern: the neo-modernism sweeping through the visual arts, the vintage charm at work in design, and the “re-enactment” that turns history into a subjective present.

An anthropological survey of the Moderns – in the plural – has been written (Bruno Latour), which leaves us its singularity.
Does the modern have a singularity? With regard to art, what is its “mode of existence”?
Today, the pre, the post, the hyper, the “alter” and the anti are unfailingly modern. And yet the modern, in the avant-garde era, made a distinction between the artist’s “domain of choice” and the wasteland around it. Since then, the late modern – with the postmodern – has discovered flux, bricolage and the hybrid at the same time as subordinate cultures, the vernacular and the Other. The modern has sought in vain to “shake off” the dominant Western zeitgeist that actually gave rise to it, whereas Africa, China and India – to put it very briefly – have accepted and expanded it. And now notions like folkmodern and transmodern are emerging…

With interconnectivity having erased the “discordance of time” dear to traditional historiographers, there remains a single, global modern age. We will endeavour to clarify its diffractions, measure its impedance, and pinpoint the rifts and bumps that it encounters.
2015 Biennale

I have entrusted the first part of this modern trilogy to Ralph Rugoff, who will curate the 2015 edition. Needless to say, our intention is not to define the modern, but to report novel experiences of it which artists are turning into history.

Detalles

Fecha:
1 enero, 2015
Evento Categoría:
Evento Etiquetas:
, , ,
Pagina Web:
http://www.labiennaledelyon.com

Organizador

The City of Lyon and the Ministry of Culture, Contemporary Art Museum of Lyon
Email:
info@labiennaledelyon.com
Pagina Web:
www.labiennaledelyon.com

Lugar

Lugar sin nombre
3 rue du Président Edouard Herriot
lyon, Lyon 69001 Francia
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Teléfono:
+33 (0)4 72 07 41 41
Pagina Web:
www.labiennaledelyon.com